Foire aux questions

Le Fonds « Charaka » est doté de près de 100 millions $, dont une contribution du gouvernement marocain d’une valeur de 30 millions $.

Les projets bénéficiaires du soutien du Fonds « Charaka », qui sont au nombre de 15, portent sur la création de 9 nouveaux centres de formation professionnelle et la reconversion de 6 centres existants. Totalisant un investissement de 813,4 millions DH, ils couvrent 7 secteurs, à savoir l’agriculture & l’agro-industrie (2 projets), le tourisme (2 projets), l’industrie (2 projets), l’artisanat (2 projets), les BTP (2 projets), le transport & la logistique (2 projets) et la santé (3 projets).

Les projets bénéficiaires du Fonds « Charaka » sont localisés au niveau de six régions du Royaume, à savoir Casablanca-Settat (5 projets), Fès-Meknès (4 projets), Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (3 projets), l’Oriental (1 projet), Béni Mellal-Khénifra (1 projet) et Drâa-Tafilalet (1 projet).

Les projets cofinancés par le Fonds « Charaka » bénéficient d’une forte implication du secteur privé, à travers notamment la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) représentée par son antenne régionale au Nord et plusieurs fédérations sectorielles (Minoterie, BTP, Transport & Logistique, Transport Multimodal, Industrie Hôtelière, Entreprises d’Artisanat et le Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales). Le secteur privé est également activement associé à ces projets via des organisations professionnelles (Association Nationale de Valorisation de la Boulangerie et de la Pâtisserie, Association Nationale des Cliniques Privées, Association de la Zone Industrielle du Sahel, Fédération Régionale des Métiers de Service et Coopérative des Métiers Rmika), ainsi que des acteurs de la société civile (Fondation Al Kawtar) et du milieu académique (Université Mohammed VI des Sciences de la Santé).

Les projets cofinancés par le Fonds « Charaka » mettent à contribution des départements ministériels impliqués dans le secteur de la formation professionnelle (Agriculture, Industrie, Santé, Tourisme, Artisanat, Formation professionnelle, Transport & Logistique), des établissements et des entreprises publics (Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail, Agence Spéciale Tanger Méditerranée, Office National des Aéroports, Agence Marocaine de Développement de la Logistique, Agence pour la Promotion et le Développement Economique et Social des Préfectures et Provinces du Nord du Royaume et Al Omrane) et des collectivités territoriales (Conseil régional de Fès-Meknès, Conseil préfectoral de Fès, Conseil provincial de Meknès et Conseils communaux de Fès et de Meknès), ainsi que la Wilaya et la Chambre d’Artisanat de la Région Fès-Meknès.

Incarné par la Stratégie nationale de la formation professionnelle, adoptée en juillet 2015 par le Conseil de Gouvernement et s’alignant avec les objectifs de la feuille de route relative au développement de la formation professionnelle présentée devant Sa Majesté le Roi en avril 2019, l’appui à l’opérationnalisation de la réforme de la formation professionnelle s’articule autour de cinq axes, à savoir le financement, le cadre juridique et réglementaire, la formation professionnelle privée, la formation continue et les aspects liés au GIS.

L’appui à l’opérationnalisation de la réforme de la formation professionnelle a pour objectif d’améliorer la qualité du système de formation professionnelle et sa capacité à répondre adéquatement aux besoins du secteur productif et des différentes populations cibles, notamment les femmes et les catégories sociales défavorisées. Cet appui vise aussi à renforcer l’implication du secteur privé dans la gouvernance et la gestion du système de formation professionnelle à tous les niveaux d’intervention (national, sectoriel, régional et local) et en particulier au niveau des centres de formation et dans tous les modes de formation (résidentiel, apprentissage, alterné et formation continue). Cette appui ambitionne également d’assurer une cohérence d’ensemble du système de la formation professionnelle, surtout en ce qui a trait à la définition claire des rôles et des responsabilités des différents acteurs, ainsi qu’à la mise en place des mécanismes d’évaluation des performances comme base d’allocation des financements.

Dotée d’un budget de 27 millions $, l’activité « Emploi » couvre quatre composantes : (i) l’appui à l’amélioration et à l’intégration du dispositif d’observation du marché du travail ; (ii) la promotion de l’emploi inclusif des populations en difficulté d’insertion sur le marché du travail, à travers un financement basé sur les résultats ; (iii) l’appui à l’évaluation d’impact des politiques de l’emploi et du marché du travail ; et (iv) l’appui à la promotion de l'équité genre en milieu professionnel.

L’appui à l’amélioration et à l’intégration du dispositif d’observation du marché du travail consiste à élaborer et à affiner l’architecture globale et intégrée de ce dispositif et à superviser sa mise en œuvre en se basant sur l’existant (les structures, les supports de collecte des données, les études et recherches, les mécanismes et outils, etc.) et sur des investigations complémentaires ou nouvelles pour combler les lacunes d'informations et intégrer les informations consolidées dans un système statistique unifié et cohérent. L’objectif escompté est d’améliorer la visibilité du marché du travail et de mieux éclairer la prise de décision, par les pouvoirs publics et les partenaires socio-économiques, dans les domaines de l’emploi, de la formation et de la régulation du marché du travail.

La promotion de l’emploi inclusif des populations en difficulté d’insertion sur le marché du travail cible en particulier les femmes, les personnes non-diplômées et les diplômés de l’enseignement supérieur ou de la formation professionnelle en situation de chômage de longue durée, à travers un financement basé sur les résultats des prestations et programmes d’accompagnement à leur insertion. Ainsi et à l’issue d’un appel à projets, des financements seront octroyés aux projets sélectionnés consistant à fournir des services d’intermédiation et de formation qualifiante, si nécessaire, aux populations cibles. Ces projets peuvent être portés par des ONG, des associations nationales ou internationales, ainsi que des prestataires privés nationaux ou internationaux opérant dans le domaine de l’intermédiation.