Eligibilité

La sélection préliminaire des pays éligibles au soutien financier de MCC est basée sur l’évaluation de leurs performances au regard de 20 indicateurs, qui sont développés et calculés par différentes institutions internationales (Banque mondiale, FMI, PNUD et des ONGs à vocation internationale) et répartis en trois catégories :

  1. La bonne gouvernance : droits politiques, libertés civiles, lutte contre la corruption, efficacité du gouvernement, Etat de droit et liberté d’information
  2. L’investissement dans le capital humain : dépenses publiques consacrées à la santé, dépenses publiques consacrées à l’enseignement primaire, protection des ressources naturelles, taux de vaccination, taux de scolarisation des filles dans les collèges et santé des enfants.
  3. La promotion des libertés économiques : politique budgétaire, inflation, qualité de la réglementation, politique commerciale, équité genre en économie, droits fonciers et accès au foncier, accès aux crédits et création d’entreprise.

L’éligibilité d’un pays est conditionnée par l’obtention d’un score supérieur à la médiane du groupe de pays appartenant à la même catégorie en termes de revenu (Catégorie de revenus intermédiaires - tranche inférieure) ou inférieur ou supérieur à une valeur prédéterminée et ce, au niveau de 10 indicateurs au moins parmi 20, dont obligatoirement l’indicateur« Lutte contre la corruption » et au moins l’un des deux indicateurs « Droits politiques » et « Libertés civiles ».

Le pays déclaré éligible doit veiller à poursuivre son processus de réformes et améliorer ses politiques générales pour préserver son éligibilité selon les mêmes conditions et ce, jusqu’à la signature du Compact.

Le Maroc a été déclaré éligible à un deuxième programme de coopération (Compact II) par le Conseil d’administration de MCC en date du 19 décembre 2012. L’éligibilité du Maroc au financement de MCC a été confirmée, d’année en année, depuis lors, et ses performances au titre de la Scorecard se sont améliorées : 12 indicateurs sur 20 sont au vert au titre de l’année 2019, contre 9 indicateurs en 2014.