Foire aux questions

Dans le cadre du déploiement du modèle « Lycée Attahadi », les 90 établissements scolaires concernés au niveau des régions Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Fès-Meknès et Marrakech-Safi bénéficient d’un appui intégré portant sur (i) le renforcement de leur autonomie administrative et financière ; (ii) la promotion d’une pédagogie centrée sur l’élève ; et (iii) l’amélioration de l'environnement physique des apprentissages à travers des réhabilitations adéquates des infrastructures scolaires et la fourniture d’équipements nécessaires à l’innovation pédagogique.

S’appuyant sur le levier du Projet d’Etablissement Intégré (PEI), le modèle « Lycée Attahadi » a pour objectifs d’améliorer l’efficacité et la performance des établissements scolaires et de perfectionner les apprentissages et les résultats scolaires des élèves.

Placé au cœur du modèle « Lycée Attahadi », le Projet d’Etablissement Intégré (PEI) est un projet collectif visant l’amélioration de la qualité, de l’équité d’accès et de la pertinence des programmes de l’éducation secondaire. Fruit d’un travail concerté avec les acteurs et les partenaires de l’établissement, le PEI regroupe et priorise les besoins spécifiques de chaque établissement, en prenant en compte les volets relatifs à l’amélioration de la vie scolaire, la pédagogie, les technologies de l’information et de la communication, les infrastructures et l’équipement et enfin, le management et les partenariats.

Outre les investissements prévus dans le cadre du Modèle « Lycée Attahadi », l’établissement cible aura à gérer de manière autonome un budget discrétionnaire mis à sa disposition par l’AREF (80.000 DH pour la première année, 120.000 DH pour la deuxième année et 160.000 DH pour la troisième année). Ce budget autonome peut être consacré à l’une des activités suivantes : vie scolaire/clubs, soutien scolaire, orientation, soutien social et équipements pédagogiques.

Le Fonds de Partenariat de l’Education pour l’Employabilité vise à renforcer et à pérenniser les interventions prévues dans le cadre du déploiement du modèle « Lycée Attahadi ». A cet effet, ce fonds cofinancera des activités novatrices (soutien scolaire, formation en soft skills, activités parascolaires, etc.) contribuant significativement à l’amélioration des apprentissages, à travers la mise en place de partenariats entre la société civile, le secteur privé et les établissements scolaires.

Relevant de l’activité « Education secondaire », la sous-composante relative au renforcement du système d’information « MASSAR » consiste à apporter un appui au Département de l’Education Nationale pour faire évoluer ce système afin qu’il soit réellement intégré et mieux déployé sur les différents paliers (central, régional, provincial et local). Cet appui vise également à optimiser et à améliorer le système d’information « MASSAR » sur les plans fonctionnel, technique et de gouvernance, en vue d’assurer une gestion efficace du système éducatif.

Relevant de l’activité « Education secondaire », la sous-composante portant sur le renforcement du système d’évaluation des acquis des élèves est conçue dans la perspective d’appuyer le Département de l’Education Nationale et le Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique pour développer, planifier et réaliser des évaluations nationales rigoureuses, notamment le Programme National d’Evaluation des Acquis (PNEA), et préparer la participation du Maroc à des évaluations internationales, en particulier PISA (Program for International Student Assessment) mené par l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE). Cette sous-composante consiste en le développement des outils de l’évaluation formative (de remédiation), d’une part, et la mise en œuvre des mécanismes d’exploitation des résultats des différentes évaluations dans le processus décisionnel et celui opérationnel, d’autre part, et ce, dans une perspective d’amélioration continue du système national d’éducation et de la qualité des apprentissages des élèves.

Cette intervention a pour objet d’appuyer le Département de l’Education nationale dans le développement d’une nouvelle approche d’entretien et de maintenance des infrastructures et des équipements scolaires. Cette approche intègrera de nouvelles formes de partenariats avec le secteur privé, ainsi qu’une meilleure planification en la matière, et devra définir clairement les rôles et les responsabilités des acteurs concernés. Cette approche, qui intègrera la notion de maintenance dans sa double dimension préventive et curative, pourra être généralisée à terme après son expérimentation dans les 90 établissements de l’enseignement secondaire bénéficiaires du déploiement du modèle « Lycée Attahadi ».

Dotée d’un budget de l’ordre de 80,42 millions $, l’activité « Formation professionnelle » s’articule autour de deux composantes : (i) la mise en place du Fonds « Charaka » dédié au financement de la création ou l’extension de centres de formation professionnelle gérés dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) et de la reconversion de centres publics de formation professionnelle déjà existants d’un modèle de gestion classique piloté par le secteur public en un modèle de gestion en PPP, tiré par la demande du secteur privé ; et (ii) l’appui à l’opérationnalisation de la réforme de la formation professionnelle.

Le Fonds « Charaka » a pour finalité d’améliorer l’employabilité des jeunes et la compétitivité des entreprises et ce, en contribuant à la mise en place d’une nouvelle offre de formation professionnelle tirée par la demande du secteur privé et adoptant des modèles de gouvernance basés sur le partenariat public privé (PPP).