FAQ

Relevant de l’activité « Education secondaire », la sous-composante portant sur le renforcement du système d’évaluation des acquis des élèves est conçue dans la perspective d’appuyer le Département de l’Education Nationale et le Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique pour développer, planifier et réaliser des évaluations nationales rigoureuses, notamment le Programme National d’Evaluation des Acquis (PNEA), et préparer la participation du Maroc à des évaluations internationales, en particulier PISA (Program for International Student Assessment) mené par l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE). Cette sous-composante consiste en le développement des outils de l’évaluation formative (de remédiation), d’une part, et la mise en œuvre des mécanismes d’exploitation des résultats des différentes évaluations dans le processus décisionnel et celui opérationnel, d’autre part, et ce, dans une perspective d’amélioration continue du système national d’éducation et de la qualité des apprentissages des élèves.

Cette intervention a pour objet d’appuyer le Département de l’Education nationale dans le développement d’une nouvelle approche d’entretien et de maintenance des infrastructures et des équipements scolaires. Cette approche intègrera de nouvelles formes de partenariats avec le secteur privé, ainsi qu’une meilleure planification en la matière, et devra définir clairement les rôles et les responsabilités des acteurs concernés. Cette approche, qui intègrera la notion de maintenance dans sa double dimension préventive et curative, pourra être généralisée à terme après son expérimentation dans les 90 établissements de l’enseignement secondaire bénéficiaires du déploiement du modèle « Lycée Attahadi ».

Dotée d’un budget de l’ordre de 80,42 millions $, l’activité « Formation professionnelle » s’articule autour de deux composantes : (i) la mise en place du Fonds « Charaka » dédié au financement de la création ou l’extension de centres de formation professionnelle gérés dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) et de la reconversion de centres publics de formation professionnelle déjà existants d’un modèle de gestion classique piloté par le secteur public en un modèle de gestion en PPP, tiré par la demande du secteur privé ; et (ii) l’appui à l’opérationnalisation de la réforme de la formation professionnelle.

Le Fonds « Charaka » a pour finalité d’améliorer l’employabilité des jeunes et la compétitivité des entreprises et ce, en contribuant à la mise en place d’une nouvelle offre de formation professionnelle tirée par la demande du secteur privé et adoptant des modèles de gouvernance basés sur le partenariat public privé (PPP).

Le Fonds « Charaka » est doté de près de 100 millions $, dont une contribution du gouvernement marocain d’une valeur de 30 millions $.

Les projets bénéficiaires du soutien du Fonds « Charaka », qui sont au nombre de 15, portent sur la création de 9 nouveaux centres de formation professionnelle et la reconversion de 6 centres existants. Totalisant un investissement de 813,4 millions DH, ils couvrent 7 secteurs, à savoir l’agriculture & l’agro-industrie (2 projets), le tourisme (2 projets), l’industrie (2 projets), l’artisanat (2 projets), les BTP (2 projets), le transport & la logistique (2 projets) et la santé (3 projets).

Les projets bénéficiaires du Fonds « Charaka » sont localisés au niveau de six régions du Royaume, à savoir Casablanca-Settat (5 projets), Fès-Meknès (4 projets), Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (3 projets), l’Oriental (1 projet), Béni Mellal-Khénifra (1 projet) et Drâa-Tafilalet (1 projet).

Les projets cofinancés par le Fonds « Charaka » bénéficient d’une forte implication du secteur privé, à travers notamment la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) représentée par son antenne régionale au Nord et plusieurs fédérations sectorielles (Minoterie, BTP, Transport & Logistique, Transport Multimodal, Industrie Hôtelière, Entreprises d’Artisanat et le Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales). Le secteur privé est également activement associé à ces projets via des organisations professionnelles (Association Nationale de Valorisation de la Boulangerie et de la Pâtisserie, Association Nationale des Cliniques Privées, Association de la Zone Industrielle du Sahel, Fédération Régionale des Métiers de Service et Coopérative des Métiers Rmika), ainsi que des acteurs de la société civile (Fondation Al Kawtar) et du milieu académique (Université Mohammed VI des Sciences de la Santé).

Les projets cofinancés par le Fonds « Charaka » mettent à contribution des départements ministériels impliqués dans le secteur de la formation professionnelle (Agriculture, Industrie, Santé, Tourisme, Artisanat, Formation professionnelle, Transport & Logistique), des établissements et des entreprises publics (Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail, Agence Spéciale Tanger Méditerranée, Office National des Aéroports, Agence Marocaine de Développement de la Logistique, Agence pour la Promotion et le Développement Economique et Social des Préfectures et Provinces du Nord du Royaume et Al Omrane) et des collectivités territoriales (Conseil régional de Fès-Meknès, Conseil préfectoral de Fès, Conseil provincial de Meknès et Conseils communaux de Fès et de Meknès), ainsi que la Wilaya et la Chambre d’Artisanat de la Région Fès-Meknès.

Incarné par la Stratégie nationale de la formation professionnelle, adoptée en juillet 2015 par le Conseil de Gouvernement et s’alignant avec les objectifs de la feuille de route relative au développement de la formation professionnelle présentée devant Sa Majesté le Roi en avril 2019, l’appui à l’opérationnalisation de la réforme de la formation professionnelle s’articule autour de cinq axes, à savoir le financement, le cadre juridique et réglementaire, la formation professionnelle privée, la formation continue et les aspects liés au GIS.